Toyota Yaris GR 2024, premiers retours : le grand bond en avant !

Essayeur : Beef

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La GR Yaris phase 1 de l’EDG Racing a évolué au cours du temps et si le principe de l’auto (base d’homologation de la WRC) et le look de l’auto plaisait, les premiers essais ont un peu déçu à cause d’un comportement un peu délicat sur petites routes.

L’auto avait un châssis finalement pas si rigoureux, ludique certes mais à la grosse attaque, quand on a aucun dégagement (comme en ouverture de rallye dans les spéciales) ne pas être toujours serein n’est pas aisé.

Pourtant le moteur était joyeux, la boite et les freins top. On s’est demandé si le paylote était en cause, mais après le passage entre les mains de vrais pilotes et même de notre Tchief Instructor c’était confirmé. Le comportement est bon, mais dans le bosselé à l’attaque ou quand on doit gérer une surprise (changement d’adhérence, ou corriger l’optimisme par exemple) l’auto peut rapidement se transformer en module lunaire et faire de Toyota un concurrent japonais d’Elon Musk de façon encore plus efficace : pas besoin de fusée pour envoyer l’auto dans l’espace, la yaris peut y aller direct !

A tout problème, une solution, elle est simple (cf notre article sur la phase 1) : rabaisser l’auto de 1cm et mieux contrôler la détente, surtout à l’arrière. Ce fût chose faite avec les Ohlins montés sur l’auto et là c’était le pied !

Quand Toyota a annoncé une évolution de sa yaris, bien sûr nous étions aux aguets réseaux sociaux, des gazettes, des rumeurs, …. Et quand les caractéristiques ont été annoncés, la décision fût quasi prise car Toyota était allé dans le sens de l’EDG Racing, bien sûr en mieux :

  • Nous avions remonté le rétro central (comme beaucoup) : Toyota l’a fait !
  • Nous avions abaissé les rails des 2 sièges de quelques cm : Toyota l’a fait !
  • Nous avions amélioré le comportement de l’auto pour calmer les mouvements : Toyota a fait bien mieux : rigidification de la caisse, revue des points d’ancrage, nouveaux amortisseurs plus rigoureux ….
  • Nous rêvions d’un peu plus de watts : Toyota l’a fait
  • Et enfin, bien que de nombreux camarades soient des afficionados de la boite mécaniques, nous avions envie de voir une Yaris à palette. Quand on voit ce que cela donne sur l’Alpine et la GT3 c’était tentant : Toyota l’a fait !
  • Nous avions envie de scier la moche tablette qui gêne la vue : Toyota a fait mieux en montant un nouveau tableau de bord que je trouve topissime, dans l’esprit compétition, super lisible pour le pilote et avec toutes les bonnes infos en même temps : pression et température d’huile, température d’eau, température de boîte, pression de turbo. Et accessible les pressions de pneus.

Et en plus Toyota a fiabilisé beaucoup de choses et a relooké légèrement l’auto notamment l’arrière plus joli et l’avant beaucoup beaucoup plus agressif. C’est peu de changements in fine, mais ça en fait une petite voiture de course avec la nouvelle face avant !

Toyota a organisé sa petite loterie comme d’habitude, cette fois j’ai foncé même si l’inconnue du malus pesait lourd et quand on a pu commander je me suis précipité en concession !

La mauvaise nouvelle est vite arrivée : le malus dément de l’auto … Acheter une auto qui coûte plus cher en malus qu’en voiture est une débilité dans nom, mais on ne recule devant rien à l’EDG Racing et par ailleurs quand on se dit qu’il est possible que les autos thermiques aussi jouissives disparaissent bientôt, tant pis, on a cassé la tire-lire et c’est parti !!!

L’auto fût livrée en septembre 2024 avec comme options le blanc nacré, les jantes en or (renseignez vous sur le prix des jantes chez Toyota) et les ceintures et surpiqures rouges.

J’ai douté pendant la phase d’attente car pour le prix, il fallait que ça vaille le coup. Et malgré des dizaines de vidéos regardées sur la nouvelle GR, j’étais impatient et j’ai eu un choc quand je l’ai vu en vrai !! Pourtant j’en ai eu une en phase 1 … J’avais l’impression de voire une nouvelle auto de devant. Tellement plus agressive et me faisant encore plus penser à mes ex Mitsu Evo.

J’étais déjà sous le charme visuel !!

Au passage je remercie notre équipe artistique (Paulo au design et le célèbre Fred Farfadet pour la pose) qui a permis de poser notre pare-soleil EDG Racing (lettrage Gazoo Racing) directement en concession avant la livraison. Effet immédiat + 25 cv !!!

Les premières sensations sont avant tout visuelles et techniques car on ne profite ni du moteur, ni des freins, ni de la boîte et ni du châssis au tout début du rodage. Pour moi, carton plein : superbe dehors et top dedans. J’aime beaucoup l’ambiance et je trouve l’intérieur assez qualitatif.

Cependant les gadgets obligatoires européens soi-disant de sécurité sont horripilants à désactiver. Il faut bien 40 secondes en rentrant dans des menus, sous-menus et parfois sous-sous-menus pour couper les 3 choses qui me rendent fou : l’avertissement de franchissement de ligne, le freinage d’urgence assisté et enfin le bipeur de limitation de vitesse. Heureusement via les forums, je trouve une solution un peu (un tout petit peu) plus rapide mais c’est pénible. Et puis on gagne un GPS et un son un peu meilleur de la sono.

Le reste est simple, au niveau des modes et de la transmission. En gros il y a 2 modes vraiment utiles : sport et normal. Le reste je m’en fous un peu … Pour la transmission, je suis encore en découverte entre gravel et track. Ayant roulé en fin de rodage et post rodage sur des routes de montagnes aux changements d’adhérence dignes du Monte-Carlo (sec au soleil, mouillé voire gras et glissant à l’ombre et parfois même verglacé sur 100m avec des températures allant de 2 degrés à 10 degrés) il me semble que l’auto (et moi !!!) sommes plus à l’aise en gravel dans ses conditions et finalement c’est normal, c’est le mode qui se rapproche le plus d’un 50-50 même si il n’y est pas exactement. Sur le sec je n’arrive pas encore à faire la différence entre Track et gravel. Peut-être en sortie de virage à la grosse attaque en insistant sur les gaz en appui, on obtient une légère dérive de l’auto semblant commencer à l’arrière et qui se transforme en glisse légère des 4 roues en continuant à souder. Le mode track se rapproche (dans l’idée) des ponts pilotés d’une auto de course et produit les mêmes effets. Il faudra que je confirme tout cela en roulant beaucoup plus. Par contre dans les mauvaises conditions décrites plus haut un écart sensible être track et gravel se fait sentir. Le fait que la répartition soit plus figée (me semble-t-il) en gravel doit aider car déjà que l’adhérence change beaucoup, autant que la transmission reste « stable ».

Ensuite, que dire de la boîte ? Elle est paisible et assez peu digne d’une sportive en mode full auto, et mode moteur « normal » ou pire « eco », là ça reprend peu et ça étouffe un peu l’auto. Mais c’est bien pratique en ville et sur l’autoroute et quand on roule en mode « déplaçoir ». Ca change assez vite en mode moteur sport et boite manuel, que l’on se serve du levier ou des palettes. Je trouve d’ailleurs les palettes un poil trop petites. Cela me fait penser à l’Alpine où j’ai pu les changer grâce aux amis de MP-Rézeau. Cela arrivera peut-être chez Toyota !! Donc dans le mode attaque, la boîte sans égaler celle de l’Alpine ou de la GT3 est quand même super rapide et ne dérange pas du tout, elle accompagne parfaitement le moteur et l’auto. Et puis surtout, sur les 5 premiers rapports, elle tire court et est super étagée. La 6 et la 7 commence à être plus longue et la 8 est vraiment une vitesse d’autoroute ou de sieste. Donc là aussi carton plein pour la boîte.

Le moteur maintenant ! Qu’est ce qu’un rodage est frustrant, heureusement sur la Yaris, il dure 1000 km … Passé 400 km, je m’autorise 4000 à 4500 tours sans mettre pleine charge et moteur bien chaud. Et là surprise : le moteur est vraiment joyeux ! Il demande à partir comme une balle, reprend vraiment bien et semble promettre une grosse pêche au-delà et post rodage. Et cela permet déjà grâce à la boîte magique et son super étagement d’avoir des cadences sympas sans être dans l’attaque bien sûr, mais avec une super cadence coulée et rapide qui donne déjà du plaisir. Une déception quand même pour le son qui reste sympa car trois cylindres mais qui n’est ni dedans ni dehors vraiment fou alors que l’auto est quand même un poil bruyante. La grande récompense est arrivée le 30 novembre pour deux raisons :

  • un temps sublime en montagne dans le Vercors, malgré des conditions d’adhérence (voir plus haut) un parfois hasardeuse, mais le rallye c’est ça !
  • le passage de ces p… de 1000 km !!!!

J’ai passé les 1000 km en sortant du tunnel, à la descente, des grands goulets dans mon Vercors. Pour ceux qui connaissent, juste après le tunnel, on a un bout droit avec au bout de 200m un léger pif-paf, puis un droit dans lequel on peut rentrer vite mais qui se referme sur un gauche moyennement serré (attention aux cailloux potentiels) suivi d’un grand droite qui ouvre sur une looooongue courbe très ouverte à gauche, un pif-paf rapide suivie d’une longue ligne droite de 300m et d’une arrivée au Refuge du Phoenix ! Donc sortie du tunnel, 1002 km au tableau de bord, boite en manuel en et 2 … Gaz ! Et là quelle surprise : ça pousse et ça ne laisse pas indifférent. J’ai presque failli dire que ce n’était pas une auto à mettre entre toutes les mains !!! Mais franchement quelle pêche ce moteur et surtout quel écart par rapport à la phase 1. Bien sûr il y a un effet boîte de vitesse (étagement et rapidité de la boitoto) mais quand même.

Après une pause bien méritée au Refuge, j’ai repris la route pour mieux découvrir le moteur et là aussi il faudra d’abord plusieurs milliers de km pour qu’il se libère vraiment et aussi que je m’habitue. Mais d’ores et déjà je trouve l’écart avec la phase 1 plus important que ce que disent les chiffres. On dirait qu’on a 300 cv tellement il envoie. Un léger défaut : rien ne sert de tirer au-delà de 6500 (on verra quand il sera bien libéré après 10 000 km). Il devient un peu linéaire après 6200 mais de 2000 à 6200 c’est une pompe à feu parfaitement accompagné par une boîte top. Les vitesses d’arrivée sur les freinages explosent tous mes repères avec la phase 1. Attention, je ne parle pas de 50 Km/h d’écart mais quand même d’un bel écart et surtout en sensation l’écart est vraiment important.

Tout ceci est bien, mais il manque le principal !! Le truc que je trouve fabuleux sur cette auto dont on comprend déjà que je suis mille fois plus enthousiaste qu’avec la phase 1 où j’en ai un peu bavé au début et où nous avons du pas mal travailler sur le châssis.

Le principal c’est le nouveau comportement de l’auto !!! Quel changement et quelle réussite !!! Attention, je parle d’un usage petites routes, rallye … Pour le circuit il faudra voire et l’auto sera peut-être un poil souple mais malgré tout sera beaucoup plus rigoureuse que la phase 1.

D’entrée on se rend compte, même en rodage, que le vertical est mieux géré. L’auto absorbe beaucoup mieux (l’autre était déjà pas mal) que l’ancienne et surtout cette fameuse détente est parfaitement (à ce stade, je verrai avec quelques milliers de km dans les pattes) contrôlée et ne génère plus ces coups de raquette vicieux. Alors oui, l’auto semble souple avec des mouvements de caisse qui me font penser aux Impreza GT, mais pas de mouvement perturbant, rien qu’une souplesse contrôlée et même parfaitement contrôlée. Une fois à l’attaque, on est jamais perturbé par trop de mouvements ou des mouvements parasites. Comme sur l’Impreza je pense que durcir les suspensions de cette auto serait une grosse connerie pour la route. Il faut la laisser travailler avec de la souplesse et du contrôle. Ca veut dire que si optimisation il faudra a minima des suspensions réglables une voie, voire même (et c’est rare que je dise cela pour une auto de série) du 3 voies tellement l’auto est performante de série. Si on veut vraiment gagner en amortissement, il faudra un gros gap technique dont je ne suis pas sûr que des 1 voies le permettent.

Plus besoin de trop jouer des freins pour placer, voire pour calmer l’auto en entrée et en conduite de virage. On peut enfin la conduire comme une sportive affutée. On arrive fort, on freine en plaçant l’auto au volant et ensuite c’est les gaz qui vont gérer les transferts de charge et la sortie de virage. Je suis en phase de découverte, mais on peut vraiment super bien l’inscrire avec le volant et une fois calé, en jouant de la puissance et du volant (calmement) on peut corriger une mauvaise trajectoire d’entrée, ou éviter une plaque glissante par exemple, sans que cela perturbe l’auto. Et elle semble accepter d’aider le paylote avec une glisse progressive légère (plus un mouvement de pneus qu’une glisse, mais cela reste jouissif).

Et puis ça absorbe tellement bien, sans jamais taper sur les bosses, la cadence peut être folle avec ce super moteur et cette bonne boîte. Dans les pif paf l’auto reste ultra stable même si on sent quand même son empattement court, qui d’ailleurs pourra donner une limite à la stabilité à un moment, mais dans ce cas, on aura un problème de latéral et pas, en plus, un problème de vertical comme avec la phase 1. C’était trop compliqué à gérer …

C’est en cela que je trouve l’auto plus rigoureuse, plus « simple » et plus conforme à une conduite sportive. Le latéral, jusqu’à un certain point (selon le talent de chacun et les lois de la physique !) peut se gérer … A un moment j’ai senti comme une frustration dans le comportement, l’auto n’allait pas au bout de ce qu’elle pouvait faire … Saperlipopette !!!! Les aides bordel ! J’avais toujours tout laissé pendant le rodage et j’avais oublié la touche, d’ailleurs masquée par le levier de la boîte. Et là magie encore !!! Ca y est l’auto est vraiment au top. Elle fait ce qu’on lui dit, pas de surprise. Les limites sont celles du paylote et pas de l’auto. Si on est vraiment bon cela doit être fou, mais déjà là à mon niveau cela va vraiment plus vite qu’avec la phase 1, même avec les Ohlins. J’ai presque eu la sensation à un moment sur certains passages que j’étais plus rapide qu’avec l’Alpine, pourtant plus légère et plus puissante. Il est clair que les 4 roues motrices autorisent plus de choses sur des routes très tournantes et bosselées et parfois glissantes. Je suis impatient de rouler beaucoup et de mieux découvrir cette formidable auto.

Un reproche sur le comportement ? un tout petit, à confirmer là aussi : la direction est top mais pourrait être un poil plus directe encore tellement cela va vite. J’ai failli en faire un autre, car à un moment dans une descente que je connais par cœur, il y a une enfilade dont la fin est en dévers. Et là j’ai senti qu’elle pourrait m’échapper … Mais toujours du latéral mais de vertical vicieux … Vérification faite, j’y suis rentré avec beaucoup beaucoup plus de vitesse qu’avec d’autres autos … Donc bonne nouvelle pour les lois de la physique : la Yaris ne les fracasse pas et n’est pas le Faucon Millenium …

Je n’ai pas parlé des freins, ils font le job, et j’ai monté d’entrée les durites avia qui donnent une sensation encore meilleure à la pédale et j’ai mis du Castrol SRF. Pour l’instant tout va bien, mais j’ai un petit doute quand j’aurais l’auto vraiment en main. Est-ce que cela va tenir ? Pour l’instant j’ai juste l’impression qu’on leur demande beaucoup vues les vitesses, mais j’ai aussi l’impression que le refroidissement est super bien étudié, car à un ou deux moments je sentais leur échauffement mais dés qu’il y avait une allonge tout revenait en place.

Je pense aussi que les pneus vont prendre super cher, ils donnent beaucoup mais ils dégustent tellement l’auto prend du latéral. D’ailleurs mettre autre chose en monte sera pas simple car le couple rigidité des flancs et dureté de l’ensemble amortisseur-ressort est vraiment crucial en général et là il doit être au-delà de crucial, stratégique. Donc jouer avec les montes de pneus, il faudra faire des essais.

Je pense aussi qu’on va regarder ce qui est possible de faire avec la géo, sûrement pas grand-chose si c’est comme l’autre en termes de réglages possibles, mais on va contrôler déjà que tout est conforme et voire ce que l’on peut gagner en regard de ma sensibilité et de ma conduite.

Un dernier mot avant de conclure : la grande question c’est quid de l’usage circuit … J’ai vraiment l’impression que Toyota a développé une auto encore plus que la phase 1 avec un ADN rallye et petites routes. Ne faudra-t-il pas plus de modifications des trains pour être efficace en circuit. C’est ce que semble dire François Chatriot dans la Sportive de l’Année Echappement. Il parle d’une auto géniale sur route et un peu décevante sur circuit. Je peux le comprendre après mes premiers essais. Et François, lui c’est vraiment un grand pilote avec une finesse de ressenti incroyable. Il avait fait des choses dingues avec la M3 E30 de Prodrive. Bien qu’à des années lumières de François, mon ressenti perso et que l’auto est plus développée pour la route. Bien sûr c’est une bonne auto avec un bon moteur, mais sa souplesse qui marche si bien sur route, ne sera-t-elle pas un problème (gérable) sur circuit ? Franchement je n’en sais rien et en plus cela ne me dérange pas, car je ne fais pas de circuit avec des autos de série.

Le bilan est donc ultra positif, au-delà du fait de posséder une auto d’homologation comme à l’époque du Groupe B et du Groupe A. Cette auto fait plaisir à avoir dans le garage, elle fait plaisir à regarder et à conduire c’est vraiment le grand pied … J’ai du mal à la rentrer au garage le soir. D’ailleurs un effet de sa souplesse « rallye » c’est qu’elle est relativement confortable et donc on peut envisager de longs bolidages …  Bon, elle consomme pas mal, pas de chiffres encore, mais le fait d’avoir un petit réservoir et une auto qui consomme, fait que l’on visite souvent les pompes … Et comme je le disais, je pense qu’un abonnement à Michelin sera utile et peut être un aussi au fabriquant de plaquettes et disques de freins.

Cette Yaris GR 2024 rentre dans le cercle fermé des autos qui me donnent le plus de plaisir à posséder à conduire. Elle n’est pas encore dans mon top 5 mais elle en est pas loin et il me tarde de mieux la découvrir, la régler et affiner ma conduite pour l’adapter à son comportement. Mais franchement je me suis éclaté dans mes kilomètres post rodage.

Alors ça vaut son prix ? Pour être honnête non … Le prix de la Yaris neuve c’est une très belle 997 GT3 phase 1 … Après une GT3 c’est un énorme budget entretien et un usage plus limité … Donc c’est compliqué. Je dirais, si on peut se la payer sans se mettre en péril financier, il faut pas hésiter une seule seconde, c’est une auto formidable. Est-ce qu’on peut faire une phase 1 qui s’en rapproche, oui bien sûr en travaillant beaucoup sur les trains et le moteur. Avec tous les risques que cela comporte. Chacun se fera son idée, je suis heureux d’avoir eu la chance de pouvoir l’acheter, je vais en profiter à fond et avec La Balade Française on va sortir une vidéo mythique phase 1 et 2.

Du gros !